11 mai 2009
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21:38
Namaste mes amis,
Longue absence, je ne savais pas comment reprendre ce blog après un retour en catastrophe en France une semaine avant que ma mère ne meure de manière un peu brutale... On a eu la chance de se parler... C'était ma lectrice favorite !!!
Mais je me suis retrouvé dans une situation inédite et plutôt violente. Arrivant d'Inde, j'étais relartivement serein face à l'expression absolue de ce qui fait de nous des humain...et plus précisément des vivants.
La peur de la mort est débile, avoir peur de l"inconnu est débile juste bon à une éducation naïve : 95% des fois, l'inconnu est bénéfique et positif (mais gaffe quand même les 5% restant peuvent être fatals ;-)))!). Etions nous mals avant de naitre ?
Apprivoisons la mort et aimons-la, c'est l'étape vers cette réunification universelle, ce grand tout ou nous devons tous nous retrouver et fusionner !!! La mort n'est pas une fin, c'est une étape. Le cerveau humain n'est pas apte à le comprendre... Et après... L'âme n'a ni bouche, ni yeux, n'est que vibrations...
Cette proximité de la mort me fait comprendre que nous tous, humains (and maybe animals) ne sommes qu'un. Vous comprenez pourquoi la mesquinerie des égoïstes vides me laisse froid !
Mais parfois s'accrocher à la vie est comme s"accrocher à un radeau, alors qu'à quelques brasses existe une ile avec de l'eau douce, des fruits sucrés et des animaux amicaux !!!
Big sensations, donc !!!
Et puis cette aventure sur le blog est au feeling, mon feeling est vachement heurté par la mort de Nadia, d'ou ces quelques mois plus personnels. Je n'arrivais plus ni à être léger ni à écrire.
__________________________________________________________
Si j'avais écrit plus souvent, je me serais étendu sur mon escale à Dubaï : un énorme aéroport, galerie marchande d'1 km de long, jardins exotiques aux grands arbres sous d'énormes verrières, lightshow sur des panneaux de plusieur centaines de m2 de diodes multicolores, alcool, douceurs et haute technologie en duty-free... Pas si pas cher ! (y'a pas de coquille !).
Jean m'attendait à l'aéroport de Trivandrum avec le classique taxi kéralais, la Comodore blanche immaculée... And vamos Varkala. (Pour info, c'est entre 7 et 800 roupies, normal price.)
Acceuilli et réconforté par tous mes amis, indiens pour la plupart, j'ai pris une nouvelle maison, avec une chance énorme... De nombreux devins me promettent chance et bonne fortune depuis que je suis rentré... Sans que ce soit des échanges d'argent, juste des prédictions subliminales... Je ne crois pas en ces choses et ma situation n'est pas terrible, pour tout dire, je rigole... Gros futés d'indiens !!
Longue absence, je ne savais pas comment reprendre ce blog après un retour en catastrophe en France une semaine avant que ma mère ne meure de manière un peu brutale... On a eu la chance de se parler... C'était ma lectrice favorite !!!
Mais je me suis retrouvé dans une situation inédite et plutôt violente. Arrivant d'Inde, j'étais relartivement serein face à l'expression absolue de ce qui fait de nous des humain...et plus précisément des vivants.
La peur de la mort est débile, avoir peur de l"inconnu est débile juste bon à une éducation naïve : 95% des fois, l'inconnu est bénéfique et positif (mais gaffe quand même les 5% restant peuvent être fatals ;-)))!). Etions nous mals avant de naitre ?
Apprivoisons la mort et aimons-la, c'est l'étape vers cette réunification universelle, ce grand tout ou nous devons tous nous retrouver et fusionner !!! La mort n'est pas une fin, c'est une étape. Le cerveau humain n'est pas apte à le comprendre... Et après... L'âme n'a ni bouche, ni yeux, n'est que vibrations...
Cette proximité de la mort me fait comprendre que nous tous, humains (and maybe animals) ne sommes qu'un. Vous comprenez pourquoi la mesquinerie des égoïstes vides me laisse froid !
Mais parfois s'accrocher à la vie est comme s"accrocher à un radeau, alors qu'à quelques brasses existe une ile avec de l'eau douce, des fruits sucrés et des animaux amicaux !!!
Big sensations, donc !!!
Et puis cette aventure sur le blog est au feeling, mon feeling est vachement heurté par la mort de Nadia, d'ou ces quelques mois plus personnels. Je n'arrivais plus ni à être léger ni à écrire.
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Mais bon, l'histoire ne pouvait se conclure comme ça, dans un cul de sac aphone !!! Le voyage continue pour le meilleur et pour le pire, sensations, évolution et transformations...
Si j'avais écrit plus souvent, je me serais étendu sur mon escale à Dubaï : un énorme aéroport, galerie marchande d'1 km de long, jardins exotiques aux grands arbres sous d'énormes verrières, lightshow sur des panneaux de plusieur centaines de m2 de diodes multicolores, alcool, douceurs et haute technologie en duty-free... Pas si pas cher ! (y'a pas de coquille !).
Jean m'attendait à l'aéroport de Trivandrum avec le classique taxi kéralais, la Comodore blanche immaculée... And vamos Varkala. (Pour info, c'est entre 7 et 800 roupies, normal price.)
Acceuilli et réconforté par tous mes amis, indiens pour la plupart, j'ai pris une nouvelle maison, avec une chance énorme... De nombreux devins me promettent chance et bonne fortune depuis que je suis rentré... Sans que ce soit des échanges d'argent, juste des prédictions subliminales... Je ne crois pas en ces choses et ma situation n'est pas terrible, pour tout dire, je rigole... Gros futés d'indiens !!
Donc voilà oû je crêche.. Y'a pas de vice caché, c'est la photo qui ressemble à ma vie.... Et l'espace est beaucoup plus grand...J'ai des panoramiques 360°, on est en pleine jungle ( à l'image indienne, y'a quand même du monde partout).
Et voici la descente de la falaise, à 50 mêtres de la maison. La pointe que vous voyez au loin, c'est la cliff nord, le centre touristique de Valkala, le seul endroit que connaissent bien des touristes. Il faut dire que tout est fait pour. Et entre les deux, il y a beach-road et la plage sacrée, témoins de nombreux évènements religieux.
C'est sur une de ces petites plages que je viens me baigner avec mon colocataire, Alan, un anglais calme et reposant, 60 balais, passionné d'apprendre, hygiène de moine.
C'est sur une de ces petites plages que je viens me baigner avec mon colocataire, Alan, un anglais calme et reposant, 60 balais, passionné d'apprendre, hygiène de moine.
Célébration classique sur la holy-beach.
Cette plage est fréquentée par les pélerins, les sadous et prédicateurs et surtout, c'est la meilleure ballade familiale et conviviale. L'eau purifie dans la religion indoue, qu'elle soit de source, de rivière, de mer ou de pluie. Les indiens se baignent habillés, mélant jeu et croyances, pudeur subreligieuse ;-). Matières fines et légères, les fringues sèchent en un clin d'oeil.
On y accède par la bien nommée Beach-road, c'est la seule vrai plage accessible en bagnole. Avec l'expansion exponentielle du parc automobile indien, je suis bien souvent spectateur des embouteillages dans cette rue, les soirées du samedi ou le dimanche. Dés l'année prochaine, ils vont se rendre compte du problème. Imaginez une société qui a toujours vécu en utilisant les transports en commun et découvre brutalement qu'il a les moyens d'acheter un véhicule personnel. Merci Monsieur Tata pour la nano, et les constructeurs de micro-car japonais.
Cette plage est fréquentée par les pélerins, les sadous et prédicateurs et surtout, c'est la meilleure ballade familiale et conviviale. L'eau purifie dans la religion indoue, qu'elle soit de source, de rivière, de mer ou de pluie. Les indiens se baignent habillés, mélant jeu et croyances, pudeur subreligieuse ;-). Matières fines et légères, les fringues sèchent en un clin d'oeil.
On y accède par la bien nommée Beach-road, c'est la seule vrai plage accessible en bagnole. Avec l'expansion exponentielle du parc automobile indien, je suis bien souvent spectateur des embouteillages dans cette rue, les soirées du samedi ou le dimanche. Dés l'année prochaine, ils vont se rendre compte du problème. Imaginez une société qui a toujours vécu en utilisant les transports en commun et découvre brutalement qu'il a les moyens d'acheter un véhicule personnel. Merci Monsieur Tata pour la nano, et les constructeurs de micro-car japonais.
Et les processions qui remontent régulièrement la Beach-Road, perpendiculaire à la côte, qui rejoint Temple-Junction. Musique tribale et primitive, en majorité des percus... Mais aussi un genre d'instrument couinant qui me fait penser à la bombarde bretonne... Sur d'incompréhensibles gammes indiennes !?!?
* * *
Cliff-sud, mon quartier est beaucoup plus real-indian-life et mes relations avec les autochtones sont très chaleureuses, je bois le rhum ou fume la marijuana avec les locaux, parfois avec les riches, parfois avec les pauvres ; ça facilite le contact. Ils aiment tous ça, les hommes, je parle ! Même s'ils ne s'en revendiquent pas, après 1 ou 2 verres, ils te demandent souvent une taf juste pour faire péter leur alcool... En effet, en général, ça booste !
Ce n'est qu'une facette de l'expressions, de l'organisation des différences de caste (Ces trucs qui dépassent complètement les occidentaux, étrangers à cette notion de divin et d'acceptation de l'autre).
Les pauvres travaillent pour les + riches qui eux-même payent pour leurs commodités : l'eau municipale chlorée du gouvernment aux robinets et toilettes publics, ainsi que peut-être un peu d'électricité détournée du réseau : Dans toutes ces bicoques, il y a une télé, en face de la porte, que l'on regarde de l'extérieur tellement c'est petit (à peine 2 m de large, on est sur la rue, quand même !) !!!
Aide officieuse des nantis aux démunis, c'est le fonctionnement de l'Inde. Les riches aident les pauvres du voisinage, les plus aisés dispensent beaucoup d'argent aux temples, redistribué aux classes les plus pauvres sous forme de nourriture gratuite et d'aide aux familles ou parfois même en fêtes. Un équilibre pas si con et à échelle humaine !
La coconut est une de richesses du Kerala. Un cocotier produit une vingtaine de noix tous les 3 mois vendues 7 roupies la pièce. Les palmes aussi sont vendue pour être tressées. Elle servent à faire cloisons et toitures.
Il y a de nombreux cocotiers sur la propriété. Lors des récoltes, pas d'engin ou de moteur,nul bruit. Juste les onomatopées du kornac à son éléphant. Il est très intelligent, range les palmes en fagots bien réguliers qu'il charge et transporte entre sa trompe et ses défences.
Je suis rentré tard et la saison des festivals étaient déjà bien entamée. C'est toujours très chaud durant les premiers mois de l'année. Shivaratries, Vishnou poojaas and so on..., Le calendrier indou privilégie 15 jours de fête par mois... Il y a en plus les fêtes musulmanes et catholiques !!!
Les nuits du temple-festival sont particulièrement grisantes.
Pas de fête sans les beaux travestis.
Parures, toutes de fibres végétales.
Et le bon sourire indien qui me met en joie chaque matin.
Ma rue
Cette vue est une des expressions de la tolérance indienne. En effet, toutes ces masures, autrefois en palmes de cocotiers, de plus en plus souvent en briques ou pierre sont squattées sur le domaine public... La rue, quoi ! Derrière ces maisons il y a de belles propriétés comme il y en a tant à Varkala (Dont la mienne !).
Ce n'est qu'une facette de l'expressions, de l'organisation des différences de caste (Ces trucs qui dépassent complètement les occidentaux, étrangers à cette notion de divin et d'acceptation de l'autre).
Les pauvres travaillent pour les + riches qui eux-même payent pour leurs commodités : l'eau municipale chlorée du gouvernment aux robinets et toilettes publics, ainsi que peut-être un peu d'électricité détournée du réseau : Dans toutes ces bicoques, il y a une télé, en face de la porte, que l'on regarde de l'extérieur tellement c'est petit (à peine 2 m de large, on est sur la rue, quand même !) !!!
Aide officieuse des nantis aux démunis, c'est le fonctionnement de l'Inde. Les riches aident les pauvres du voisinage, les plus aisés dispensent beaucoup d'argent aux temples, redistribué aux classes les plus pauvres sous forme de nourriture gratuite et d'aide aux familles ou parfois même en fêtes. Un équilibre pas si con et à échelle humaine !
Mes plus proches voisins. La femme en blanc, vient faire le ménage à la maison. Elle m'apporte quelquefois les mets qu'elle a préparé, pour me faire apprécier la typical-kerla-food !
La main-beach vue de la cliff nord (Opposite my house).
La coconut est une de richesses du Kerala. Un cocotier produit une vingtaine de noix tous les 3 mois vendues 7 roupies la pièce. Les palmes aussi sont vendue pour être tressées. Elle servent à faire cloisons et toitures.
Il y a de nombreux cocotiers sur la propriété. Lors des récoltes, pas d'engin ou de moteur,nul bruit. Juste les onomatopées du kornac à son éléphant. Il est très intelligent, range les palmes en fagots bien réguliers qu'il charge et transporte entre sa trompe et ses défences.
La cliff où d'un coté s'alignent les shops de fringues et tissus, supérettes, internet-shops, bureaux de changes, restaurants etc... De l'autre, la mer, à perte de vue, et les barques de pécheurs. Un monde intemporel, surprenant hybride de vie indienne et internationale, entrelacées et réinventées.
La parcourir est une succession de stimulations, une multitude de petites conversations et incitations commerciales, des hellos et des sourires. Ça branche et déconne pas mal. Ils sont tout de même moins insistants qu'à Goa.
La parcourir est une succession de stimulations, une multitude de petites conversations et incitations commerciales, des hellos et des sourires. Ça branche et déconne pas mal. Ils sont tout de même moins insistants qu'à Goa.
Je suis rentré tard et la saison des festivals étaient déjà bien entamée. C'est toujours très chaud durant les premiers mois de l'année. Shivaratries, Vishnou poojaas and so on..., Le calendrier indou privilégie 15 jours de fête par mois... Il y a en plus les fêtes musulmanes et catholiques !!!
Les nuits du temple-festival sont particulièrement grisantes.
Pas de fête sans les beaux travestis.
Parures, toutes de fibres végétales.
Et le bon sourire indien qui me met en joie chaque matin.
A 10 mns de chez moi, il y a un village de pécheurs musulmans s'étirant dans la jungle autour d'un promontoire ou trône la mosquée.
C'est à l'aube que l'endroit est le plus actif. Les bateaux rentrent, les seines (Ces longs filets à un seul maillage assez fin) sont déployées et halées, un genre de criée s'organise et tout le poisson est vendu et chargé, qui sur son vélo, qui dans son rickshaw, puis dispatché partout dans la commune. Malgré son aspect rustique, c'est un business important qui nourrit des milliers de familles.
Un petit blanc est caché dans la photo... Sauras-tu le trouver ?
C'est Jean-Paul, le voisin de ma mère que j'ai rencontré en France en Janvier (Ainsi que sa femme, excuse-moi Luce !). Ils sont venu voyager durant 1 année en Inde. Ils sont pleins d'énergie et ont les yeux grands ouverts. L'immersion en Inde demande un peu de temps tant ce monde est différent, ils y oeuvrent !!
Je vous mets un lien sur leur blog :
http://escapadepondy.blogspot.com/
Fresque de la Beach-Road
C'est à l'aube que l'endroit est le plus actif. Les bateaux rentrent, les seines (Ces longs filets à un seul maillage assez fin) sont déployées et halées, un genre de criée s'organise et tout le poisson est vendu et chargé, qui sur son vélo, qui dans son rickshaw, puis dispatché partout dans la commune. Malgré son aspect rustique, c'est un business important qui nourrit des milliers de familles.
Un petit blanc est caché dans la photo... Sauras-tu le trouver ?
C'est Jean-Paul, le voisin de ma mère que j'ai rencontré en France en Janvier (Ainsi que sa femme, excuse-moi Luce !). Ils sont venu voyager durant 1 année en Inde. Ils sont pleins d'énergie et ont les yeux grands ouverts. L'immersion en Inde demande un peu de temps tant ce monde est différent, ils y oeuvrent !!
Je vous mets un lien sur leur blog :
http://escapadepondy.blogspot.com/
Fresque de la Beach-Road
Je croyais n'avoir besoin que d'1 post pour vous conter Varkala. Je croyais n'avoir rien foutu pendant 100 jours. J'ai une multitude d'excellentes photos, j'vous ai pas parlé de tout... Ça mérite un autre post.
Restons zen mes amis....
Namaste, A+......
Restons zen mes amis....
Namaste, A+......